[FIC- SJ] Une Comédie qui tourne au Drame.

Suite à la mort de SiWon, j’ai décidé de revenir en France de prendre toutes mes affaires et m’installer cher Yesung. Je ne ressentais rien pour lui, je ne ressentais plus rien pour lui, c’est le terme exact, il m’aidait juste à sourire. Cela faisait déjà 6 mois qui n’était plus de ce monde, et pourtant c’est comme si je l’avais vu la veille. Malheureusement, ce n’est pas le cas, je devais aller voir le psychologue toutes les semaines pour lui parler de mes souffrances, c’était stupide parce qu’il ne comprenait pas le dégoût que j’avais de la vie depuis sa mort. Je me mourrais demain ça ne changerais rien à ma vie, de toute façon ma vie elle-même n’est que tristesse et malheur.

Je n’arrivais plus à parler, je n’arrivais plus à rigoler, je ne faisais que sourire bêtement, comme une attardé. Le dernier regard que j’ai eu de sa part, c’était le sourire qu’il m’avait fait après m’avoir embrassé, il était simple mais… Je ne trouve pas les mots. Yesung me parlait de tout et de rien, il me racontait ses journées, il me traduisait le journal français, car pour me comprendre enfin pour comprendre ma vie, il avait appris le français. Il s’en sortait très bien, j’étais fière de lui mais je ne lui disais pas, aucun son ne pouvait sortir de ma bouche, aucune émotion, juste se sourire. Parfois, je le voyais avec un regard triste, un regard de désespoir mais il était toujours là près de moi, pour me soutenir. Il vivait pour moi, je ne lui donnais rien en échange pourtant. Il était beaucoup trop gentil, j’avais tué son ami, pourtant il me parlait comme si rien n’était arrivé.

Quand il partait en concert, ou interview ou en voyage, il m’appelait toutes les heures, même si je ne répondais rien, il savait que je l’écoutais et que je souriais bêtement. En ce moment, j’étais en train d’écrire mes pensés, mes rêves et mes peurs, je m’exprimais que par l’écrit, c’était le seul moyen pour moi de me lâcher, de dire tout ce que je pensais sans avoir de préjugé. A chaque fin de journée, j’écris ceci : J + 1, J + 2… Il était mort depuis 1 journée, depuis 2 jours, depuis 3 jours ect… Je n’attendais qu’une chose, ma mort.

Si je devais mourir, je n’aurais plus de peine, je serais heureuse, je le reverrais. Et je l’aimerais pour toujours.



Une journée d’été.

- Kary ? Kary ! On va faire du shopping, il faut qu’on soit belle toute les deux pour la remise des Oscars.

- …

- Hum, on va aller dans les grands magasins, nous avons l’argent de toute manière.

Merci à la carte bleu de Yesung.

- …

Hélène, elle me soutenait elle aussi, merci c’est tout ce que je pouvais lui dire. C’était le seul mot qui sortait de ma bouche en sa présence.

- Tu veux une robe de quelle couleur ? Je te verrais plus avec du bleu foncé.

- … (Un signe de la main)

- Tu préfères la blanche ? C’est ton choix de toute manière, tu devrais l’essayer.

En sortant de la cabine, je me regardais dans la glace, je me trouvais plutôt belle, même très belle, on aurait dit Cendrillon quand elle part au balle pour rejoindre son prince. Mon prince, n’était plus présent, non… Il était présent dans mon cœur.

- Comment tu me trouves ?

- (Claque des mains)

- Merci, tu es magnifique toi aussi.

- Merci. (Grand sourire)

Quand j’ai vu le prix des deux robes, je n’y croyais pas… Mais j’avais l’habitude maintenant, j’avais tellement de vêtement des grands couturiers que 10.000 euros « En euros », ce n’était rien pour moi. En sortant du magasin, nous sommes allées dans un restaurant ou Yesung puis tout son groupe nous attendait… Ou tout son groupe attendait Hélène.

Je n’étais pas les bienvenus parmi eux. Je me faisais rejeter, je les comprenais d’un côté…

- Salut Hélène (tous en cœur).

- Salut Kary.

Juste Yesung m’avait souhaité la bienvenue, je lui fis juste un sourire, un sourire qu’il voyait depuis 6 mois. Toujours le même.
Nous étions à table, tout le monde parler et raconter sa petite vie, ils parlaient aussi de leur remise d’Oscars et de MTV.

C’était la promotion de leur deuxième album « Don’t Don ». Je l’écoutais en boucle malgré que je ne le trouve pas super… DongHae un des membres me fit un sourire, je lui renvoyai le mien.


- Tu me souries depuis quand Kary ?

- Dep…

- Elle commence à reparler ?

- Ca vient puis sa repart.

- Elle est vraiment stupide cette fille.

- Arrête DongHae, ça ne sert à rien de t’énerver contre elle, elle ne sait même plus parler, c’est une coquille vide.

- Vous allez arrêter tout les deux ? Ce n’est même pas une coquille vide, c’est un cadavre.

- Ouais, bien trouvé ! Un Cadavre. Tu entends ça Kary, tu n’es qu’un cadavre.

Je ne faisais que sourire…

Yesung ouvrit sa bouche.

- Vous êtes des moins que rien, vous ne savez pas comment elle souffre.

Je lui tirais le bras pour qu’il ne me défend pas.

- Arrête Yesung, ça ne sert à rien, ils ne veulent pas comprendre.

Hélène se mit à me défendre à son tour.

- Ca fait 6 mois que ça dure, 6 mois, elle ne se réveille pas ! Elle ne sert à rien. Elle ne devrait même pas venir ce soir.

- Kangin ça suffit, tu vas trop loin.

- Tu n’as pas l’air content Yesung, c’est elle qui l’a tué, ne l’oublie pas.

- Ce n’est pas elle qui l’a tué mais la fille qui était avec lui ce jour là.

- Ah, j’ai quelque chose à vous dire. La fille qui était avec lui ce jour là, ce n’était rien d’autre que sa fiancée.

Fiancée, voilà le mot que j’ai entendu, le mot qui ma fait ouvrir ma bouche au bout de 6 mois.

- Sa fiancée…

- Tiens, tu ouvres ta bouche, bravo.

- C’était sa fiancée, tu n’étais que sa maîtresse.

Maîtresse…. Voilà ce que j’étais à ses yeux.
Sa Maîtresse….

ahhhhh la suite stp [/b]

- Tu racontes n’importe quoi car SiWon lui avait demandé sa main.

- Sa maîtresse, c’est tout ce que tu étais.

- J’étais sa maîtresse.

- Oui c’est ça, il ne t’aimait pas, tu n’étais que son pion.

- Son pion…

Un pion, une maîtresse, voilà ce que j’étais. Il fallait que je m’y fasse, je ne servais rien, je devrais peut-être retourner en France, ici, je ne sers à rien, je ne fais que souffrir les autres, la preuve, la seule personne que j’ai aimé de toute ma vie est morte à cause de moi. Je devrais me suicider aussi, c’est la meilleur chose à faire, c’est ça, je devrais le faire.

- Je sais à quoi tu penses Kary en ce moment.

- Je pense à quoi ?

- Tu penses à te suicider ?

Comment le savait-il, je ne parlais qu’à moi-même, personne ne pouvait le savoir. Ca se voyait sur mon visage ? Impossible, je savais souffrir en cachette. Depuis que je suis en Corée, tout ceux qui son autour de moi on mal.

J’ai le cœur détruit. Il est détruit, il ne pourra jamais revenir sur Terre, il est parti en même temps que toi, quand tu es parti, je suis partie avec toi, quand je partirais, je ne te reverrais pas, je partirais au diable pour t’avoir tué, je mérite ce que je mérite, les autres ne pourront rien y faire, ils ne pourront plus m’aide.

De toute façon, je le sais très bien, Hélène, essaye de m’aider mais elle souffre autant que moi, elle ne le montre pas, elle le cache comme ce que je cache depuis 6 mois, je n’arrive plus à respirer, je m’étais promis de ne plus ouvrir ma bouche pourtant en apprenant que SiWon m’avait soit disant trompé, j’ai du l’ouvrir, j’ai du dire ce que je ressentais.

Je l’aime même si il n’est plus présent, je l’aimerais pour toujours.

- Je ne compte me tuer maintenant.

- Qu’elle se tue, ça ne sera pas une grande perte.

- Je ne serais pas une grande perte, tu l’entends toi-même.

En attendant cette phrase, j’ai compris qu’ils ne m’aimaient pas du tout, je vais disparaître ce soir, ils ne me reverront plus jamais. C’est la meilleure chose que je puisse faire pour les aider.

- Je… ne viendrais pas ce soir. Je rentre France, j’ai remarqué qu’en restant ici près de vous, je ne faisais que vous faire du mal.
Vous avez perdus un être cher à vos yeux, j’ai perdu celui que…

Je n’arrivais pas à dire les mots.

- J’ai perdu celui que… j’aimais. Je vous remercie de m’avoir
épaulé, maintenant, je vous quitte. Adieu.

- Tu ne peux pas faire ça Kary.

- C’est mon choix, je ne reviendrais plus jamais en Corée.

- Laisse- là, Yesung. Il faut qu’elle réfléchis.

- Hélène, elle ne reviendra pas, tu le sais bien.

- Je le sais mais c’est à elle de choisir. Pas à nous.

Le lendemain matin, je n’étais plus en Corée, j’étais dans l’avion en direction de Paris, ma ville natale, je suis née en France, j’y resterais jusqu’à ma mort. Je vais reprendre mes études, rentrer cher ma tante, et rêver.

Je ne parlerais plus jamais de la Corée, je ne parlerais plus jamais d’eux et de lui. A partir d’aujourd’hui, ils sont sortis de ma vie. Se sont des esprits, non, ce n’était qu’un rêve que je me suis imaginée moi-même. Avant de te quitter pour toujours, je te dis cette phrase.
« Je t’aime ».

En arrivant à l’aéroport, ma tante était là pour m’accueillir.

- Comment vas-tu ?

- Merci, je vais bien.

- J’ai…

- Ne dis rien, tu ne dis plus rien, je ne veux plus que tu me parles de ma vie passé. C’est terminé ! Je ne veux plus jamais en parler, plus jamais, plus jamais…

- Si tu ne veux plus jamais en parler, pourquoi pleures-tu ?

- Je ne pleure pas, j’ai une poussière dans l’œil…

- Viens pleurer dans mes bras, puis après, nous nous en
parlerons plus jamais, d’accord.

- D’accord. Je n’avais pas pleuré autant de toute ma vie, merci.

En arrivant à la maison, je me sentais libérée, mon salon, mon salon, ma chambre puis mon lit.

Il fallait que je refasse toute ma chambre, je devais enlever tout les posters de cette fameuse personne. Je devais tout supprimer, je ne devais rien laisser qui puisse me rappeler le moindre souvenir de sa présence.

Je ne connaissais même plus son prénom. Il n’était plus rien pour moi, juste un souvenir rien de plus. Maintenant, je dois revenir à ma chambre, tout recommencer. J’ai décidé de « détruire » ma chambre puis la refaire entièrement.

Ma vie reprenait son cour petit à petit.

Les cours, puis le travail. Je suis avec des enfants tout les jours, c’est marrant mais chiant en même temps, des gamins toute la journée, ça crie, pleure, c’est affreux mais marrant encore une fois. J’aimerais bien avoir des enfants aussi mais pas comme eux, sinon, je le tuerais sur place, façon de parler. Je ne pourrais pas tuer mon propre enfant, c’est impossible ! Quoique… Non, je rigole.

Si vous savez, cela fait déjà 3 mois que je ne suis plus en Corée que du bonheur, je suis tellement fière de moi de les avoir quitté, ça me fait un grand bien. Bref, j’ai raté beaucoup de chose en partant pendant plus d’un an. Jusqu’à raté la naissance de… mes souries…


- Kary ! La porte !

- J’arrive ! Je n’attendais personne pourtant qui cela peut-être à cette heure là.

- Yesung… Qu’est-ce-que…

Je n’ai même pas eu le temps de finir ma phrase, il me prit la main mes les mis autour de son coup puis m’embrassa. Je n’arrivais pas à me contrôler, je continuais à l’embrasser, il me porta jusqu’à ma chambre, jusqu’à mon lit. Ont continuaient à s’embrasser, je ne contrôlais vraiment plus mon corps, peut-être que ces lèvres avaient le même goût que celle de SiWon mais, je ne pensais pas à lui, je pensais plus à Yesung en ce moment là. Il s’arrêta de m’embrasser, il me regarda.

- Je ne pouvais plus m’empêcher, je n’arrivais plus à être loin de toi, s’il te plait, aime moi.

- Oui, pardonne-moi.

Une scène d’amour allait avoir lieu.

Son regard était sombre, il n’était pas sombre à cause de sa souffrance mais à cause de la lumière… Il faisait nuit, il ne voyait pas ce qu’il faisait.

- Je ne veux pas te faire du mal.

- Tu ne me fais pas du mal, ne t’inquiète pas. Je… Je… Pourquoi es-tu venu ?

Il était allongé sur ma poitrine, il était a moitié endormi, il m’écoutait attentivement. Il ne savait pas quoi répondre.

- Je suis venu parce que, tu me manquais.

- C’est une réponse un peu trop simple à mon goût.

- Je suis venu parce que, j’étais amoureux d’une femme, une femme qui aimait un autre homme. Un homme plus grand que moi, un homme bien meilleur que moi, un homme…

- Chut.

Je lui avais mis ma main sur sa bouche, il ne bougea pas, il me regarda, et m’embrassa à nouveau.

De façon à me dire que je devais me taire aussi. Que, je ne devais plus que penser qu’à lui et à personne d’autre. Sans comprendre pourquoi, j’étais en train de penser à ce que j’allais faire après cette nuit.

Après cet amour perdu d’avance. Il m’a dit « Aime-moi ». Je ne pouvais pas l’aimer, tous mes sentiments n’existaient plus. C’est fini.

Non, ça ne pouvait pas être fini. Je devais essayer.

- Je t’aime.

- Non, je ne dis pas ça.

- Ne me quitte pas alors.

- Je préfère.

Cette nuit était une nuit merveilleuse mais… Mais rien du tout. Je ne dis rien. Le lendemain matin, il était là, toujours là sa tête entre ma poitrine. Il dormait comme un grand bébé, il était mignon enfaites, il faisait rougir mes seins, pas possible.

- Yesung, tu dors ?

- Laisse-moi dormir ! C’est tout chaud.

- D’accord, je te laisse dormir mais je m’en vais.

Mon bras…

- Non, ne pars pas, tu ne va pas revenir.

Ma bouche…

- Je ne bougerais pas, je reste près de toi Yesung.

Il était amoureux et moi ? Je ressentais quoi pour lui ?

oooo merci YUI d'avoir mis la suite de la fic :)

oooo merci YUI d'avoir mis la suite de la fic :)

J'aime tro ta fic' ! Elle estsuper !